Le prince. machiavel
Le livre porte la mention : « A son altesse sérénissime, monseigneur, monseigneur le Grand Duc de Toscane » ajoutée par le traducteur, A. N. Amelot. Machiavel l’avait dédié, quant à lui à Laurent II de Médicis, père d’Alexandre, et premier duc de Florence. Ensuite, le même traducteur propose de chercher dans Tacite les principales influences de Machiavel.
Préface :
Si Machiavel fut souvent associé à « un Maître de tyrannie », rappelle Amelot, c’est une erreur puisqu’ « il parle très fortement contre les tyrans » dans son chapitre X du Prince.
Le Prince :
« Ceux, qui veulent gagner les bonnes grâces d’un prince, ont coutume de lui offrir ce qu’ils ont de plus rare chez eux, ou ce dont ils savent qu’il fait son plaisir ordinaire » ; telle commence l’œuvre de Machiavel. Lui ne veut offrir à son Prince ni armes, ni chevaux, mais sa « connaissance des actions des grands hommes » ; afin qu’elle puisse lui servir à régner en maître. Le livre exprime le « désir extrême » de Machiavel de voir son Sir « parvenir à la puissance ». Ainsi, « il faut être prince pour bien connaître le caractère des peuples, et populaire pour bien savoir celui des princes ».
Chapitre 1
Combien y a-t-il de sortes de principautés et comment acquérir la principauté.
« Tous les états et toutes les seigneuries, qui ont eut et qui ont autorité sur les hommes, ont été, ou sont des républiques ou des principautés » ; commence Machiavel. Elle est soit « héréditaire » soit acquise « par les armes d’autrui ou par les siennes : par le bonheur et par la vertu ».
Chapitre 2
« Des principautés héréditaires »
Les états héréditaires sont considérés comme bien plus facile à conserver que les états nouvellement acquis, « parce qu’il suffit de ne point outrepasser l’ordre des ancêtres et de s’accommoder au temps » (Influence profonde de l’histoire de