Le portrait de mme vauquer.
Intro : En concevant le plan d’ensemble de son œuvre tel que Balzac l’évoque dans une lettre adressée a Mme Hanka, comtesse polonaise qui sera l’amour de sa vie, il prévoit de regrouper tous ses romans en trois grandes parties dont Les Etudes de mœurs qui présenteront un tableau complet et réaliste de « la société dans son entier, telle qu’elle est ». Dans Le Père Goriot publié en 1835, à travers le microcosme de la pension tenue par Mme Vauquer, il évoque l’époque de la restauration et de la Monarchie de Juillet.
Comment, grâce au portrait de la propriétaire de cette « maison bourgeoise », illustre-t-il sa conviction d’un lien entre l’aspect physique et le caractère d’une part et entre le milieu et l’individu d’autre part ?
Nous verrons tout d’abord comment l’embonpoint et l’aspect négligé de Mme Vauquer révèlent sa véritable personnalité puis comment elle apparaît en parfaite adéquation avec le lieu malsain qu’est la pension.
Elle est précédé de son chat (profiteur de la situation) qui est un procédé pour retarder l’entrer en scène du personnage, comme au théâtre. L’entrée en scène est parodique.
A) Le lien entre l’aspect physique et le caractère.
L’Aspect Physique
Caractère
En appliquant le théorie de l’avataire , Balzac à décrit Mme.V en insistant sur le fait que les moindres détails de son apparence révèle sa personnalité, son avarice, son hypocrisie, et sa dureté.
B) L’influence du milieu sur l’être.
Mme Vauquer le symbole de sa pension
Un personnage et un lieu malsain
En insistant sur le lien entre cette pension misérable et sa propriétaire, Balzac nous fait comprendre à quel point elle se complète dans cette atmosphère malsaine dont elle profite en s’enrichissant du malheur des autres.
Conclu : Ce portrait illustre le goût de Balzac pour la satire et la caricature. En outre, il permet à l’auteur d’illustrer certaine théories auxquelles il est attaché, notamment concernant l’interaction