Le port de l'uniforme
Bon nombre d’étudiants du monde entier portent l’uniforme scolaire. Cependant, il interdit au jeune d’exprimer sa personnalité à travers son style vestimentaire, il l’habitue à se conformer et l’élève ne se distingue finalement plus des autres. Il serait donc compréhensible que les jeunes ne l’acceptent pas car cela créerait une interdiction –voire même une contrainte- supplémentaire. L’uniforme est synonyme de rigueur, de rigidité, et d’étroitesse d’esprit (la preuve : l’UMP soutient la réinsertion de l’uniforme en France). Un enfant en uniforme pourrait être comparé à un militaire ; qui dit militaire, dit armée et guerre ; il pourrait donc être une source de conflits. Il marquerait également la séparation entre l’école et le monde réel alors que l’école est une ‘formation à la vie en société’.
Le côté négatif de l’absence de l’uniforme est bien sûr l’influence des marques commerciales sur les adolescents. Cette influence mène souvent à l’exclusion des enfants des familles les plus modestes ne pouvant pas se permettre de dépenser une fortune pour s’habiller. Il permet donc d’éviter les stigmatisations. En outre, l’enfant ne serait plus considéré comme un vecteur publicitaire arborant fièrement le sigle de telle ou telle marque puisqu’il serait contraint de porter celui de son école. De plus, il permettrait de résoudre le problème des distinctions religieuses (Ex : le voile) et permettrait de dénigrer certains phénomènes de mode vulgaires et dédaignables.
Toutefois, ce changement représenterait un retour en arrière et ignorerait donc le progrès et l’évolution (cf. : uniformes obligatoires dans les années 1950). Cette régression ne serait pas acceptable étant donné que tout homme doit vivre en son temps s’il veut évoluer. Les élèves « uniformisés