Le plan maroc vert
Ken Davies, Direction des affaires financières, fiscales et des entreprises, OCDE
Centre de politique et d'administration fiscales
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L’économie chinoise a beaucoup progressé depuis un quart de siècle. Il y a toutefois encore beaucoup à faire pour assurer le maintien d’une croissance rapide, et notamment de nouvelles mesures à prendre pour instaurer un climat propice à l’investissement étranger.
La Chine est considérée par beaucoup, et à juste titre, comme l’une des plus grandes réussites économiques de ces 20 dernières années. Le pays est passé d’un système économique fondé sur l’autarcie et la planification centrale à un système de plus en plus apparenté à une économie de marché, ouvert aux échanges et à l’investissement international, tout en maintenant la règle du parti unique. La croissance économique s’est accélérée, et la Chine est devenue l’une des premières puissances commerciales du monde, puisqu’elle se classe au sixième rang en ce qui concerne les échanges, exportations et importations combinées, et qu’elle est l’un des plus importants bénéficiaires d’investissement direct étranger (IDE). Le niveau de vie s’est nettement amélioré et les biens de consommation courants des pays de l’OCDE sont désormais également en circulation dans les villes chinoises.
La performance du pays a été si impressionnante sur divers fronts – PIB en valeur absolue, taux de croissance du PIB réel, résultats à l’exportation, accumulation de réserves de change, réduction de la pauvreté – que plusieurs économistes n’ont pas hésité à dire que la Chine pourrait prochainement s’imposer comme la première économie mondiale. Mais la vraie réussite du pays réside dans sa transformation économique alors qu’il faisait partie, il y a une génération encore, des pays les plus pauvres et les plus isolés du monde.
L’IDE a sans conteste joué un rôle déterminant dans cette transformation. Avant 1978, l’investissement étranger était