Le peuple dans marius et jeannette
Table de matières. Introduction.
I.Un portrait de la classe ouvrière.
a)L’Estaque, quartier universel.
b)Individus de la classe ouvrière.
c)Espaces de l’ouvrier.
II.Pensées du peuple.
a)Pensée pragmatique.
b)Références culturelles savantes.
c)Pensée politique.
III.L’espoir de l’ouvrier
a)Le triomphe de l’amour.
b)L’union fait la force.
c)L’avenir dans les enfants. Conclusion. Webographie.
Introduction.
La synopsis de Marius et Jeannette est la suivante. Marius, autour de 40 ans, gardien d’une cimenterie en démolition, arrête une femme qui essaie de voler deux pots de peinture blanche. C’est Jeannette, aussi dans la quarantaine, mère célibataire des deux enfants. Après cette première malheureuse rencontre, ils tombent amoureux, ils s’aiment, puis Marius quitte Jeannette n’offrant aucune raison. Mais elle n’est pas seule. Ses voisins partagent avec elle une petite cour, des soucis économiques, moraux... enfin, une vie. Ils obtiendront de Marius la confession d’un secret : dans le passé il a perdu sa femme et ses enfants et il a peur de s’engager à nouveau. Le couple est à nouveau réuni, l’amour triomphe. Le sous-titre du film Un conte de L’Estaque classifie l’œuvre génériquement comme une fiction non réaliste à fin heureuse, tout en l’encadrant dans une topographie réelle : l’Estaque, quartier ouvrier du nord de Marseille d’où le directeur du film, Robert Guédiguian est originaire. C’est lui qui mieux explique la spécificité de son film « une histoire d’amour chez les pauvres », le sujet « il s’agit beaucoup de bonheur » et le but « donner la parole à ceux que normalement ne l’ont pas ». C’est important aussi à noter le fait que l’action se déroule dans le temps contemporain à la réalisation du film (1996) et que des rayons de l’actualité politique française et internationale parcourent les dialogues : le chômage, les grèves du secteur de