Le petit chose d'alphonse daudet
D’Alphonse Daudet
Dans Le Petite Chose roman d’Alphonse Daudet, on voit que l`art du portrait réaliste réside dans la description des caractéristiques physiques aussi bien que dans celles des relations d`un personnage avec son entourage. Ainsi, le narrateur décrit Bamban montrant comment il est un affreux petit monstre. En premier lieu, Bamban est un élève d`une laideur répugnante « [...] sale, mal peigné, mal vêtu, sentant le ruisseau, et, pour que rien ne lui manquât, affreusement bancal » (7-8) il est évident que Bamban est malpropre et en mauvaise tenue lorsqu’il se joint au groupe. Le narrateur est en état de choc lorsqu’un dimanche lors d’une promenade, Bamban se présente dans un état encore plus ridicule et épouvantable, il dit qu’il avait « [...] Des mains noires, des souliers sans cordons de la boue jusque dans les cheveux, presque plus de culotte..un monstre. » (30-32) Ici, le narrateur fait une comparaison de Bamban à cell d’un monstre pour illustrer l’état horrible dans lequel se trouve ce petit bonhomme. Aussi le narrateur indique par l’ironie qu’il y eu une tentative de rendre celui-ci encore plus beau que d’habitude. « [...] Le plus risible c’est qu’évidemment on l’avait fait très beau, ce jour-là,avant de me l’envoyer. » (34-35) En deuxième, lieu en plus d’être pauvre d’esprit cet élève vient d’un milieu pauvre, et l'on déduit aussi facilement par son apparence physique ainsi que par son entourage que celui-ci est un enfant qui n`appartient pas à la noblesse. « [...] Bamban était loin d`appartenir a une famille aristocratique. Cela se voyait sans peine à ses manières, à ses façons de dire et surtout aux belles relations qu’il avait dans le pays » (17-18). Le comportement bizarre en même tant risible qu`étrange démontré par Bamban donne de lui une image pas très élégante, mais plutôt grossière. « [...] Mais il y avait tant de ruisseaux avant d’arriver au collège…Bamban s’était roulé dans tous » (35-36). Bamban