Le personnage classique
L'hédonisme cyrénaïque
Le plaisir est considéré comme la fin.
Plaisir catastématique = repos = état où je ne suis troublé par aucune douleur, aucune angoisse. Je ne désire plus rien, je suis entièrement satisfait (ataraxie chez les épicuriens).
Le texte nous apprend trois choses : d'abord que le plaisir et la douleur ont des affectes fondamentaux associés a des fondements dont l'un est dit lisse l'autre rugueux. On voit qu’assimiler le plaisir au mouvement c'est contester la notion d'un plaisir catastématique, c'est à dire la notion d'un plaisir stable ; Mais en même temps, associer le plaisir et le mouvement c'est considérer que le plaisir à un caractère mobile qui ne se donne jamais que sous la forme d'une jouissance ponctuelle. Si le plaisir est un mouvement il n'y a jamais que le plaisir du moment.
La seconde idée consiste à soutenir qu'il n'y à pas de différence qualitative ou axiologique entre les plaisirs ; tout plaisir est bon sans que l'on puisse établir une hi&hiérarchie entre les plaisirs ; Qualitativement, ils se valent tous. La raison de cette indifférenciation nous est donné par la troisième idée.
Le plaisir est une fin. En effet, l'un des points les plus singulier de la doctrine cyrénaïque réside dans l'affirmation que la fin de nos actions réside dans le plaisir et non pas dans le bonheur;en attribuant au plaisir la valeur d'une fin , ce qui est remise en question c'est une des thèses les plus fondamentales de l’éthique d’Aristote. La thèse selon laquelle ce qui est fin pour l'existence c'est avant tout le bonheur.
Aristote : « Le bonheur semble être au suprême degré une fin, car nous le choisissons toujours pour lui même et jamais en vue d'une autre chose ».
Pour les cyrénaïque la fin que nous poursuivons ce n'est pas le bonheur mais ce sont les plaisirs. Le bonheur n’étant que le composé des plaisirs particuliers, il ne peut exister sans les plaisirs. Par conséquent ce sont les plaisirs que nous devons