Le paysan du danube
1) Discours vivant.
C’est un discours :
- marques de l’énonciation : le locuteur et son destinataire
- Temps verbaux : impératif, présent de l’énonciation « je supplie », « on ne veut plus »
- Types de phrases : v.39 à 45 multiplication des interrogatives, phrases exclamatives
C’est un discours vivant :
- Réseau lexical de la colère : « vengeance, sévère, colère, offensée… »
- Jeu de contrastes / antithèses : bonheur / malheur
- Structure du texte : texte qui dans sa forme renvoie à la situation de communication ; respect de la forme du discours du sénat : apostrophe, référence divine, énoncé de la thèse, conclusion très rapide = vraisemblable.
Le locuteur :
- violent et passionné : par sa révolte face à l’injustice
- lucide presque philosophe : Analyse de la puissance politique : « Peut-être à votre place ils auraient la puissance » c’est le pouvoir des romains lié à leur absence de moralité.
- Capable de critiquer Rome : Il critique le fonctionnement de la vie à Rome, regard critique et distancé.
Il est capable de prendre de la hauteur mais il souffre pour son peuple :
- v.50, v.66
2) Le registre pathétique
- Jeu de contrastes
- Souffrance exprimée à travers les champs lexicaux ; inégalité des rapports de force : innocence, simplicité, souffrance.
- Personnification v.33
- Allitération en r v.56
- Multiplication des questions rhétoriques qui expriment le désarroi, le doute des Germains.
3) Moyens poétiques
- diérèse v.48 « violence » : vers octosyllabe
- Rimes plates : v. 64, 65, 66
- Rimes croisées : « jours, misère, retour, sévère »
- Rimes embrassées : v.35, 36, 37, 38.
La Fontaine essaye d’éviter la monotonie.
- Alexandrins, décasyllabes, octosyllabes.
II. Dénonciation de l’impérialisme : violente polémique
1) Réfutation de la thèse
La Fable chez Lafontaine peut avoir une force subversive. Ici, contre