Nouvellement engagé comme enseignant de littérature au cégep de Drummondville, Étienne Séguin doit effectuer des aller-retours sur l'autoroute 20, de Montréal jusqu'à Drummondville, sa ville natale. Lors de son trajet, il fait la connaissance d'un auto-stoppeur du nom d'Alex Salvail. La première fois qu'Étienne le fait monter à bord, Alex a plutôt l'air d'un gars sans histoire et bien ordinaire, mais dès la deuxième fois, Alex devient un peu plus dérangeant, comme s'il n'est pas dans son état normal. Lors des jours qui suivent, Alex fait croire à Étienne qu'il est un de ses amis d'enfance ; Étienne, qui souffre d'amnésie, ne se souvient pas de ses premières années, mais il va vite découvrir le passé obscur de son passager, qui pourrait rafraîchir la mémoire et mener à un jeu d'antan qui pourrait lui causer une vague de problèmes. Le garage de la municipalité de Saint-Nazaire serait l'endroit idéale pour le duo à faire les quatre cents coups.

Tout le contenu du livre ne détient qu'un seul chapitre au cours de l'histoire.

Au début du roman, Étienne vient de décrocher un emploi à titre d'enseignant de littérature au cégep de Drummondville seulement quelque semaines après avoir rompu avec sa copine Manon.
Vivant à Montréal, Étienne devra parcourir sur l'autoroute 20 pour aller travailler à Drummondville, croisant sur son chemin un auto-stoppeur qui demeure toujours planté au même endroit.
Ne respectant pas les consignes de ses parents et de Louis, son ami policier, Étienne fait monter l'auto-stoppeur à l'endroit fixe. Contrairement à ce que doutaient ses proches, cet auto-stoppeur semble parfaitement inoffensif.
Étienne se présente à son passager à la première course, l'autre ne dira son nom qu'à la seconde course: Alex Salvail.
Au moment où Alex est monté dans la voiture d'Étienne pour la deuxième fois, il fait des propos choquants sur le comportement violent des enfants, ce qui dérange Étienne lors du voyage. Alex sous-entend aussi qu'ils sont des amis