Le Parfum – Patrick Süskind
L’histoire abominable et drolatique de Jean-Baptiste Grenouille a déjà fait rire et frémir, en quelques mois, des centaines de milliers de lecteurs allemands et italiens. La voilà, en somme, réimportée en France, puisque c’est ici qu’elle se passe, à Paris et en Provence, en plein XVIII siècle.
Ce vrai roman, ce roman d’aventures, est aussi un merveilleux conte philosophique à la Voltaire. Il y est d’ ailleurs beaucoup question d’essences…
“Car l’odeur était sœur de la respiration. Elle pénétrait dans les hommes en même temps que celle-ci ; ils ne pouvaient se défendre d’elle, s’ils voulaient vivre. Et l’odeur pénétrait en eux jusqu’à leur cœur et elle y décidait catégoriquement de l’inclinaison et du mépris, du dégoût, de l’amour et de la haine. Qui maîtriserait les odeurs maîtrisait le cœur des hommes.”
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Mon avis
Les critiques encensaient ce livre. J’ai vu le film, je l’ai trouvé grandiose. Alors pourquoi avoir attendu presque 5 ans pour lire le livre ? Bonne question en effet car une fois que je l’ai ouvert, je ne l’ai plus lâché.
Au dos du livre on lit une critique de presse disant « Dans ce livre, chaque page sent. Chaque page a une odeur ». J’ai envie de lui donner raison. Je dirais même que c’est un excellent résumé.
L’histoire est diablement originale mais le mieux c’est la manière d’écrire et de décrire tout ce qui se passe par les odeurs. le résultat est juste superbe.
La tournure de l’écriture est si bien tournée que je n’ai pas réussi à détester Grenouille au cours du livre. On pardonne presque les désirs et les manies ce tueur en série sans foi ni loi autre que celle de créer un merveilleux parfum car comment agirions-nous si nous étions nés avec ce don qui fait fuir les autres sans qu’ils le sachent ?
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La conclusion
Une fois n’est pas coutume, je laisse la parole à lehane-fan qui a écrit une merveilleuse conclusion à ce livre :
“Livre à la fragrance millésimée.
Cueillez-le , sentez-le , humez-le à vous