Le paresseux

474 mots 2 pages
Texte 9 : Le Paresseux

Le paresseux => paradoxe => sonnet => forme contraignante.
Eloge de la paresse => éloge paradoxal de la paresse.
Dodécasyllabes
« alexandrins » => le Roman d’Alexandre (XIIème siècle) => en dodécasyllabes => écrit en langue romane (pas un roman).
- conjonction de coordination « et » à la césure à l’hémistiche (v.1)
- diérèse v.5 « soucier » + place à la césure => mise en valeur
- diérèse v.13
- rimes embrassées v.1 et 4 [O.L.I] => rimes riches
- rimes suffisantes v.2 et 3 => pour mettre en valeur les rimes riches
- rimes riches v.9 et 10
Le poète se présente comme un paresseux. Eloge paradoxal. Poète apparaît comme mélancolique sui se laisse aller à la rêverie. Mais en réalité, c’est ironique : comparaison v.3 et 4 (« lièvre », « Don Quichotte ») autodérision. Le poète a choisi paradoxalement la forme fixe du sonnet. Or => forme contraignante. Paradoxe. 14 vers disposés en 2 quatrains et 2 tercets => alexandrins très travaillés.
St Amant se représente écrivant dans son lit, plongé dans un rêve éveillé. Les détails prosaïques (banalité) sont nombreux et renvoient à une vie quotidienne.
- vocabulaire parfois familier (v.2) « fagoté », « bedaine » (v.11) + placés en coupe à la rime
Ce poème => registre épidictique (éloge de la paresse) paradoxal. D’où => registre satirique => tourner en dérision le poète lui-même.
- beaucoup de « je » => lyrique
Evocation de « mon âme »
- comparaison v.8 => rapproché v.3 => ironie
- vocabulaire traditionnel du sonnet mais ironie
- pointe => renforce le paradoxe de ce poème.
- opposition dernier vers/titre => pas paresseux
Il écrit un sonnet avec une forme très contraignante.
- burlesque => « comme un pâté de lièvre »
- décalage entre la façon dont c’est dit et ce qui est dit + comparaison Don Quichotte => autodérision du poète
v.10 => référence à la paresse, ironie dernier tercet => dénoncer idées reçues du

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