Le paresseux commentaire
Figaro, entré au service du comte Almaviva, doit être fiancé à Suzanne, première camériste de la comtesse. Mais le comte, qui commence à s’ennuyer avec sa femme, est à la recherche d’aventures galantes. Attiré par Suzanne, il envisage de restaurer le droit de cuissage du seigneur (le droit du seigneur), qui lui permet de goûter aux charmes de toute jeune mariée avant que le mari ait pu en profiter.
Aidé par le peu scrupuleux Bazile, le comte fait à Suzanne des avances de plus en plus claires, qui entraînent celle-ci à tout révéler à Figaro et à la Comtesse.
Le comte doit alors faire face à une coalition qui finira par triompher de lui. Ridiculisé lors d’un rendez-vous galant qui était en fait un piège, il se jette à genoux devant sa femme et lui demande pardon devant tout le village rassemblé, tandis que Figaro épouse enfin Suzanne.
L’un des moments forts de la pièce est le monologue de Figaro (acte V, scène 3), d'ailleurs le plus long de l'Histoire du Théâtre français, dont un passage qui résume à merveille les griefs accumulés contre la noblesse, incarnée par le comte Almaviva, quelques années avant la Révolution.
Bibliographie : • Eugénie, 1767. • Les Deux Amis, ou le Négociant de Lyon, 1770. • Tarare, 1787. • Trilogie de Figaro, ou Le Roman de la famille Almaviva, • Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile, 1775. • La Folle journée, ou le Mariage de Figaro, 1778. • L'Autre Tartuffe, ou la Mère coupable, 1792.
Acte I :
Le roi d'Espagne Don Carlos s’introduit la nuit dans la chambre de Doña Sol dont il est secrètement amoureux. Caché dans une armoire, il assiste à la rencontre entre Doña Sol et Hernani, un banni. Hernani, fils d’un homme décapité sur ordre du père de Don Carlos, s’est promis de venger son père. Doña Sol aime Hernani mais on l’a fiancée à son oncle, Don Ruy Gomez de Silva.
Don Carlos sort de sa cachette et les deux rivaux s’apprêtent à croiser le fer. Mais le vieux duc frappe à la