Le pain
Francis PONGE
L'auteur : Francis PONGE (1899-1988), il a eu une enfance proche de la nature, il a fait des études de lettre classique (latin et français). Il a un intérêt pour le dictionnaire et la philosophie. La mort de son père qui le fait qu'il s'est rapproché des mots, d'ailleurs l’œuvre qui le fait entrer dans la littérature s'appelle Le Parti pris des choses, en 1942. Elle efface la différence entre la poésie et la prose. Il fut un homme engagé et amoureux de la peinture. Il refuse de parler de lui, de ces sentiments, de ces tourments mais il veut s'appuyer sur un monde stable et rassurant des objets.
L'histoire : Dès les premières lignes, nous avons un regard émerveillé. On voit le pain comme un paysage : on a un changement d'échelle, le pain grandit et grossit : on le regarde à la loupe. Le pain agit sur nos sens, le pain devient gigantesque. On a l'impression de nous raconter une naissance anonyme avec la création du monde. Le pain est devenu quelque chose de passif. Il n'y a pas de dégoût et la vision est dérangeante et intrigante (la pâte se met a vivre) insistant sur la mollesse du pain. Ensuite, le pain devient a nouveau quelque chose de gigantesque (c'est un phénomène d'ordre cosmique). On a la transformation de la pâte avec un durcissement, on a la formation de la croûte (terrestre) et la pâte devient du magma. Ensuite, on nous montre la mie et la croûte régulière. Il a un aspect désagréable (entrer dans le sous-sol du pain) valorisation de la mie. On retrouve la mollesse du pain, en faisant penser à la mort. On parle de la monstruosité de la nature (sœur siamoise). On montre la dégradation du pain avec le vieillissement.
La structure du récit : Il est écrit en 3 paragraphes : Le 1er paragraphe ( L.1 à 4 ) :c'est une invitation = avoir un regarde d'enfant (imaginer quelque chose d'autre en regardant le pain) Le 2ème paragraphe ( L. 5 à 11 ) : qui s'oppose au 3ème paragraphe, il