le pacte de lecture avec le personnage par par l'identification

367 mots 2 pages
Henri Beyle, dit Stendhal, est un écrivain du XIXème siècle oscillant entre réalisme et romantisme. Marqué par une enfance provinciale bornée, il se tourne vers l’Italie, patrie de La Chartreuse de Parme, publié en 1839. Le Rouge et le Noir, édité en 1830, évoque le destin d’un jeune ambitieux, Julien, vénérant Bonaparte et qui traverse différents milieux sociaux tels que celui qui nous intéresse dans l’extrait proposé. Celui-ci, situé dans le chapitre IV de la partie II, présente le « grand monde », celui des aristocrates qui se réunissent régulièrement dans le salon de l’Hôtel de La Mole. C’est l’occasion pour Julien d’observer un monde différent et inconnu mais celui-ci lui apparaît vite ennuyeux. En quoi ce texte est-il une critique de la société parisienne ? Nous tenterons de répondre à cette question en mettant en évidence, dans un premier temps, l’ennui qui règne dans ce salon puis la satire implicite de ce monde. Nous constatons d’emblée un ennui manifeste. […]. Le salon du marquis est donc clairement indiqué comme un lieu où l’on s’ennuie. Par ailleurs, les conversations sont marquées du sceau de l’inutilité et de la futilité. […]. Le degré zéro de la conversation permet à l’auteur de faire une satire de la société parisienne.

Stendhal en effet se moque du monde aristocratique en accentuant le poids de la censure […]. Nous pouvons donc constater, à travers les usages de ce salon, que les personnages ne disposent pas de leur libre-arbitre. En outre l’auteur souligne avec ironie sa critique […]. Par conséquent, l’ironie court dans l’ensemble du texte. En définitive, le narrateur fait une satire de l’aristocratie, monde où l’on s’ennuie et où aucune conversation ne suscite d’intérêt. En effet, la censure est omniprésente empêchant les personnages de parler de tout librement. L’ironie de Stendhal marque fortement le passage et amplifie la critique sous-jacente de ce monde de morts-vivants, que Julien pénètre avec un regard neuf et naïf. Le héros

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