Le némagon

Travail présenté à
M. Guy Châtelain

Renaud Pelletier
Sciences
Groupe 41

École secondaire Ozias-Leduc
Le 23 mars 2014

Bien que certaines normes de sécurité publique puissent différer d’un pays à l’autre, il est étonnant de constater que le code d’utilisation des pesticides peut varier d’un pays à l’autre. En effet, même si au Canada, les produits antiparasitaires importés, vendus ou utilisés sont réglementés par la Loi sur les produits antiparasitaires et son règlement1, ce n’est pas le cas partout sur la planète. Le némagon, entre autres, aussi appelé rosée de la mort, est considéré comme un des pesticides les plus dangereux jamais utilisés. Synthétisé en 1955 par les compagnies Dow Chemical et Shell Oil. Selon Nicolas Bérubé dans son article intitulé : ‘’La rosée de la mort’’, le némagon était employé pour protéger les plants de bananes et d’ananas, il détruisait les vers microscopiques qui attaquaient les racines des bananiers. Grâce au Némagon, les fruits poussaient plus rapidement, étaient plus gros et les arbres restaient en santé plus longtemps.2 Les réserves de némagon furent achetées en quantités industrielles par Dole Food Company, le principal client de Dow Chemical. Dole Food Company l’utilisait dans ses plantations de bananes, en Amérique centrale, en Afrique de l’Ouest, dans les Caraïbes et aux Philippines pendant les années 60 et 70. Le némagon fut même implanté dans les bananeraies des États-Unis, mais son utilisation fut interdite en 1979.

Formation chimique du dibromochloropropane (DBCP), vendu sous le nom Nemagon

Même si l’efficacité du némagon était indéniable et malgré son faible coût, ce sont ses effets néfastes sur la santé des travailleurs qui l’ont fait bannir dans plusieurs pays. Les premières conséquences sur les humains furent observées en 1977 et se manifestaient en cancers, cécité, problèmes de peau, stérilité, enfants