Le Nez de Giacometti: un analyse
Peu de choses existent de manière éternelle: la vie existe, mais ne dure qu’un temps, et la mort est là. C’est une constatation malheureuse, mais la mince ligne entre la vie et la mort domine tout le fonctionnement de notre vie quotidienne. Cet équilibre instable représente le thème central de la sculpture Le Nez, réalisée par Alberto
Giacometti en 1947. Avec son œuvre unique, Giacometti montre une dichotomie assez universelle : on peut voir les êtres humains comme des organismes vivants ou comme des objets matériels, sans signification. C’est un choix que Giacometti donne aux spectateurs par l’inclusion des aspects reliés à la vie et la mort sur ce visage irréel. Cependant, il faut qu’on l’analyse intérieurement et extérieurement pour mieux comprendre cette dichotomie. En regardant l’œuvre suivant un angle interne—tels que le sujet, l’iconographie, la composition, l’utilisation de la couleur, et la technique— on découvre comment Giacometti a intégré la vie et la mort de façon artistique. Par contre, l’analyse externe—tels que les sources, le déplacement dans le catalogue de l’auteur, le mouvement spécifique, l’influence sur l’art, et les critiques—explique les raisons et la signification derrière son œuvre. Enfin, la combinaison des deux parties souligne cette dichotomie. Alberto Giacometti est né à Stampa, Suisse le 10 octobre 1901 et il est décédé le
11 janvier 1966. Son père, Giovanni, était peintre et il a influencé son fils avec « son style postimpressioniste. » Les premières peintures d’Alberto se sont concentrées sur les membres de la famille Giacometti. Il a étudié à l’école de beaux arts de Genève et puis il a déménagé à Paris. Ici, il a appris les rudiments de la sculpture dans l’enseignement d’Antoine Bourdelle, un artiste qui a travaillé pendant quinze ans avec le sculpteur renommé, Auguste Rodin. Egalement, il a expérimenté le cubisme et la statuaire grecque
en réalisant