Le Népal est l'un des pays les plus pauvres du monde. Son absence de ressource naturelle et sa géographie défavorable font que le Népal est recroquevillé sur sa culture et sur lui-même. On sait aujourd'hui que le développement durable est un mode de développement cherchant le progrès économique et sociale en alliant l'intérêt environnemental. En quoi et comment l'himalayisme peut-il être considéré comme une source de développement durable dans le domaine touristique pour le Nepal et est-ce que l'arrivée en masse d'étranger riche est une aubaine?

Voilà près de deux siècles que les sommets himalayens, à commencer par l’Everest, attirent des alpinistes du monde entier. La forme et l’esprit des expéditions varient en fonction des époques et de leurs idéologies dominantes : soif de conquête au XIXe siècle, nationalisme autour des deux guerres mondiales... Aujourd’hui, l’obsession de la performance tend à faire de ces montagnes de simples supports narcissiques pour des touristes peu entraînés, qui paient parfois de leur vie leur légèreté. Au Nepal, on a aujourd'hui d'une part un développement classique, qui a pour buts d'amasser une grande quantité d'argent vite et en peu de temps pour les entrepreneurs, parfois même à l'insu des populations concernées et fondé sur la recherche d'un profit, la surélévation et la création de classe. Il existera alors, quelques privilégiés qui auront la chance d'engranger l'argent issue du tourisme. Ce tourisme 'haut de gamme' va créer une instabilité économique et sociale: la plupart des népalais à la recherche d'emplois vont aller s'installer en bas des gros sommets ce qui créera des inégalités d'habitations, seules quelques couches de la société vont profiter de cet investissement. Un tourisme de cette sorte n'est donc que créateur de grosse injustice et de possible crise. On a pu remarque a de nombreuses reprises dans le passé, que ces méthodes d'industrialisation ont été créatrice de catastrophe écologique et économique a