Le mythe
Devoir de synthèse 2009/2010
3 math, svt Mme Samia
La star
Le développement des moyens de communication a permis à la fois de rapprocher les hommes et de les classer en différentes catégories. Il ya ceux qui sont d’un côté de l’écran et ceux qui sont de l’autre. Les uns sont donnés en exemple aux autres : ils possèdent ou sont censés posséder richesse et prestige, ils sont beaux et heureux, ils sont connus à travers le monde ; ce sont des surhommes, des « dieux ». Dans l’imaginaire du public, ils vivent dans un Olympe inaccessible, n’ont pas de contact avec le trivial* qui est le quotidien des autres, ont une puissance de séduction hors du commun, disposent d’un immense pouvoir de persuasion, mobilisent les foulent, provoquent une sorte de fanatisme. On organise des grand-messes dans des cathédrales* construites pour eux dans le style artistique du moment. Les masses de leurs fidèles s’y pressent, qui, selon des rites imposés, tantôt observent un silence religieux, tantôt psalmodient* en chœur des acclamations rythmées ou hurlent des prières. L’assemblée s’était réunie dans la joie, elle se disperse dans la gloire du héros : c’est la « Résurrection* ». Les plus croyants observent aussi un culte privé, collectionnant les amulettes* ayant touché le « dieu » et les images qui le représentent, faisant des pèlerinages aux lieux qu’il a connus, imitant les actions qu’il a faites. Alors, ils ne calculent plus le prix de telles démarches : c’est un don, une offrande, un sacrifice. Toute leur vie est illuminée par cette dévotion, cette idolâtrie, et, si leur dieu vient à disparaître, rien ne tient plus, c’est la dépression, voire le suicide. Toutes les stars ne sont pas semblables, loin s’en faut. On en fabrique de toutes sortes, car c’est une industrie, le « show-biz ». Il y a la vierge, la vamp, et la divine ; il y a le play-boy, le clown et le sportif. Leur ascension semble être due à un miracle. Tous sont des modèles plus grands que