Le mythe de Prométhée, comparatif des textes de Platon et d'Hésiode

768 mots 4 pages
Le mythe de Prométhée (Platon 427-347 av. J.-C.)

Les textes d’Hésiode et de Platon traitent tout deux du mythe de Prométhée, mais le mettent en scène de façons différentes.
La première différence significative se remarque suite à la lecture des premières lignes ; Dans le texte d’Hésiode, le récit commence alors qu’il y règne une querelle entre les hommes et les dieux. Dans celui de Platon, il commence au temps où les dieux existaient, mais pas les races mortelles. On assistera donc à travers de la plume de Platon à la création de l’Homme ainsi que celle des animaux, formés par les dieux avec un mélange de terre, de feu et d’autres substances. Vient le moment de la distribution des différentes qualités, c’est Épiméthée qui s’en occupa. Par souci d’équité, celui-ci s’appliqua tellement à la distribution, que quand il eut fini de doter tous les animaux, il se rendit compte qu’il ne restait plus aucune qualité pour l’homme. (On reconnaît bien à travers ce texte les traits caractéristiques d’Épiméthée; celui qui pense et agit après).
C’est donc Prométhée qui rattrapa l’erreur de son frère en dérobant à Héphaïstos, dieu forgeron, le feu, et a Athéna, les arts pour l’offrir a la race humaine. Il leurs transmit donc l’outil ainsi que le savoir-faire, en d’autres termes l’intelligence qui permit aux hommes de survivre. Le rôle de Prométhée chez Platon est intéressant, car il apparaît ici comme le «sauveur» en réparant l’erreur d’Épiméthée, et ne cause pas une colère de Zeus en dérobant le feu et les arts, alors que dans le texte d’Hésiode, il est présenté comme fourbe et déchainera la colère de Zeus par ces ruses perfides.
Prométhée ne put pas prendre l’art d’administrer les Cités, c’est à dire la politique et le savoir vire en communauté. Les hommes qui vivaient dispersés étaient détruits par les animaux sauvages, ce qui les força à se regrouper, mais de plus en plus d’injustices entre eux furent faites, ce qui les dispersa de nouveau. Zeus, soucieux de la survie

en relation

  • Corrigu00E9 NORMAL NELLE CALEDONIE 2014
    2401 mots | 10 pages
  • Staline
    497 mots | 2 pages
  • L'opinion a t'elle necessairement tord ?
    467 mots | 2 pages
  • Ronsard - sonnet cxxxix
    589 mots | 3 pages
  • L'allégorie de la caverne
    469 mots | 2 pages
  • Le non être et le non sens
    757 mots | 4 pages
  • Montaigne des cannibales
    4170 mots | 17 pages
  • Dissertation "le plaisir de vivre"
    1458 mots | 6 pages
  • Explication de texte, hippias majeur, platon
    1372 mots | 6 pages
  • Litte
    1040 mots | 5 pages
  • Neutralité de la technique
    2307 mots | 10 pages
  • Commentaire sur le banquet de platon
    1186 mots | 5 pages
  • Une vie sans examen vaut-elle la peine d'etre vécue ?
    1048 mots | 5 pages
  • document 85
    1337 mots | 6 pages
  • francais
    495 mots | 2 pages