Le monde apparaît comme une caricature d'une salle de spectacles abritant les spectateurs, les acteurs et le décor et où se cache le metteur en scène et l'auteur de la pièce. En effet, les hommes sont à la fois acteurs car l'être humain se définit comme un être d'action et spectateurs quand ils observent l'action des autres dans le but de s'instruire ou de reproduire (exemple : l'éducation). Or ces actions ne peuvent s'effectuer que dans un contexte précis : c'est le monde naturel qui représente le décor. Pour illustrer ce propos, l'action de skier ne peut pas être possible sans neige. Ensuite, il est nécessaire de rattacher l'Etat ou les philosophes au rôle de metteur en scène. Effectivement, l'Etat fait appliquer les décisions dans la société et les philosophes rassemblent les hommes dans leurs idées. Comme le dit Voltaire « le vrai philosophe n'attend rien des hommes, et il fait tout le bien dont il est capable ». Les auteurs de la pièce peuvent se traduire par la religion qui impose ses croyances (« crois et tu comprendras ; la foi précède, l'intelligence suit », St Augustin). Les dirigeants des Etats ont aussi le pouvoir de « changer le monde » car ils peuvent décider de rajouter ou d'enlever des éléments du scénario. Le théâtre présente également des caractéristiques invariables dans le temps. Une fois que la pièce est écrite, on ne peut pas la modifier. Les enfants vont recevoir de leurs parents des normes et valeurs universelles identiques (dire « bonjour »). Ces principes se transmettent donc de génération en génération. Après, dans la vie active les hommes ont un métier basé sur une répétition routinière d'actions. De même, les hommes ont des ambitions similaires telles que devenir riche, être célèbre… Ce sont des situations idéales communes recherchées comme le dénouement heureux d'une