Le monde
On fait des progrès dis moi, deuxième lettre déjà. Je ne me fais pas d’illusion et je sais que si tu as voulus que je t’écrive à nouveau c’est tout simplement pour savoir qui je suis. Ah, j’aurais donné beaucoup pour être la lorsque tu as lus mes mots, je me demande comment tu as réagis, tu as dus bien rire, la faire lire a quelques personnes puis la mettre dans un tiroir « au cas ou ».
Tu sais, je ne veux pas que tu croies que ses lettres sont ma raison de vivre ou autre, j’écris seulement pour moi, c’est presque égoïste, mais ici, ligne après ligne, j’arrive à te dire les choses que je rêvais de te faire comprendre.
Et les amours ? Peut être que tu as un mec qui me cherche, qui a peur que tu es un admirateur secret, mais j’en doute, tout simplement parce que ce n’est pas ce que je suis et que je ne pense pas que tu es la genre de femme a se laisser marcher sur les pieds. Après tout je pourrais être n’importe qui.
Je t’ai croisé, tu marchais l’air déterminé, les yeux pensifs, et comme je m’en doutais tu es toujours belle, mais ce n’est pas sa qui m’a marqué chez toi. Je me souviens seulement que tu prenais la vie avec le sourire, sa ma toujours intrigué, car je pense que plus on est heureux en apparence, plus on est touché, au fond.
Tu arrive as te regarder dans le miroir ? Tu vois, fixée ce que tu es, et te dire que c’est impossible, non sa ne peut pas être toi. Moi, je regrette tellement les choses que j’ai pus faire, ou dire, que me plonger les yeux dans les yeux avec moi-même est impensable. Je ne veux pas que tu connaisse sa, je ne le souhaite a personne, cette impression d’être salis, et que quoi que l’on fasse on en pourra jamais se rattraper.
Est-ce que tu surveille ta boite au lettre ? Je me demande si tu « attends » la suite avec impatience. Ou si, ton seul intérêt est de me « démasquer ».
Si tu savais comme j’ai envi de te parler, mais je ne sais pas quoi dire, si on pouvait échanger tout serait plus simple, j’aimerais des réponses,