Le mode dans la subordonée relative
Les propositions subordonnées relatives sont généralement à l’indicatif, cependant dans certains contextes bien particuliers, il arrive que le verbe subordonné se mette au subjonctif ou à l’infinitif. Le verbe subordonné est au subjonctif dans les cas suivants :
Quand la proposition subordonnée, notamment la phrase incidente exprime une opinion, une intention, un désir, un but ou un doute même de l’existence de l’antécédent.
Ex : je cherchais une maison qui ait un jardin (je ne la connais pas mais je ne suis acheteur qu’a cette condition, qu’elle contient un jardin) En revanche, si on emploie l’indicatif (je cherche une maison qui a un jardin) dans ce cas je cherche à trouver une maison que je connais et qui a un jardin.
Quand la phrase relative suit un superlatif (meilleur, pire) ou un mot exprimant un degré extrême qui fonctionne comme un superlatif(le seul, le premier, l’unique, le dernier).
Ex : Voici le seul dauphin avec lequel elle n’ait jamais nagé. Dans cet énoncé, l’emploi de l’adjectif superlatif relatif exige l’emploi du verbe (ait, avoir) à ce mode dit de probabilité.
Etant donné que le subjonctif exprime une subordination (c'est-à-dire que l’action décrite dépend d’une autre action) c’est le mode par excellence de doute, de l’inquiétude. Ainsi, on utilise le subjonctif quand l’incidente relative suit une proposition dite principale ou matrice où l’existence de l’antécédent est incertaine, autrement dit qu’on n’est pas sûr de l’existence de la personne ou de la chose que représente la relative.
Ex : Y a-t-il un roman qui ne soit pas trop difficile pour cette fille ?, l’existence de ce roman n’est pas certaine parce que je pose la question par y a-t-il ?
Le verbe du subordonné relatif est au subjonctif quand il dépend d’une autre phrase elle aussi à ce mode. Ex : je ne crois pas que je connaisse un vétérinaire qui puisse guérir ce chien. Dans cette phrase, le verbe « connaître »de la première proposition est au