Le Misanthrope - Alceste a-t-il de bonnes raisons de détester le genre humain ?
Plan :
Introduction : Alceste, le Misanthrope
« oui » : Un monde d'hypocrisie et une fausse honnêteté pour plaire arguments + exemples
« mais... » : Des propos généralisés et une amante toute aussi peu franche arguments + exemples
Conclusion : Une société de compromission, mais une réaction excessive et des pensées trop générales
Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, né en 1622 à Paris et mort en 1673 dans la même ville (durant une représentation du Malade Imaginaire), est un comédien, metteur en scène. Il appartient au classicisme, et est connu notamment pour ses comédies (parfois « sérieuses »), comme L’École des Femmes (1662), Dom Juan (1665), Le Misanthrope (1666). Il a aussi écrit des farces (Les Fourberies de Scapin, 1671) et des comédies-ballets (L'Amour Médecin, 1665).
Alceste, surnommé le misanthrope est un personnage emblématique de la célèbre pièce éponyme Le Misanthrope de Molière (1666), aussi appelée L'Atrabilaire Amoureux. Celle-ci raconte comment l'homme voit l'état d'esprit des gens de la haute société son époque, leur compromission et les mensonges qu'il profèrent, et montre l'hypocrisie de son « amante » (terme d'amour à l'époque, n'incluant aucune relation charnelle) Célimène.
Alceste semble par son surnom prédestiné à détester l'humanité entière : en grec, misos signifie haine, et anthropos, l'homme. Il prône la franchise, et le courage de dire ce que l'on pense.
Oui d'une part, on peut penser qu'Alceste a raison de détester le genre humain car dans la société où il vit – mais aussi la société actuelle, hypocrisie est le maître-mot. Est exprimé le fait que l'on ne dit pas ce que l'on pense pour plaire : de nombreux exemples sont présents au cour de la pièce, mais le plus flagrant reste celui de la scène entre Célimène, et les deux marquis. La jeune femme, aussi en compagnie de sa cousine Eliante, Philinte, et Alceste, s'amuse à dresser un portrait satirique