: Le miracle comme argument de foi chez saint augustin
En effet, la pensée d’Augustin est évolutive, selon Tanganagba, il y a trois positions successives chez augustin :
1. Augustin se méfie un peu des miracles.
2. Augustin commence sa confession de foi dans les miracles.
3. Augustin a l’attitude positive vis-à-vis des miracles.
Puis, l’auteur évoque la problématique de définition du miracle, selon Tanganagba le miracle est tout phénomène ardu, insolite et étonnant au-dessus du pressentiment et des capacités naturelles de l'homme, opéré par Dieu comme signe du salut et argument de la foi », et pour bien comprendre il faut faire retour aux formes traditionnelles :
• Les miracles monstra.
• Les miracles ostenta.
• Les miracles portenta.
• Les miracles prodigia.
Du point de vue biblique, Augustin est resté attentif aux miracles du premier et du nouveau testament, et découvre plusieurs sens dans les textes bibliques : le sens historique, le sens allégorique, le sens analogique et le sens étiologique.
Du point de vue apologétique, l’essence du miracle est dans sa qualité de signe proposé par Dieu à l’attention des hommes.
La première approche de la théorie du signe chez augustin se trouve dans le De dialectica, dans sa pensée on peut distinguer les signes naturels, les signes donnés et les signes conventionnels.
Augustin place les miracles dans les signes donnés (signes donnés par dieu), car ils sont signes de la vraie foi et sa valeur se situe dans l’ordre de l’économie de salut.
Pour conclure, le miracle est de l’ordre de ce qui est fondamentalement dans le secret de