Le meilleur des mondes
La vie du Meilleur des mondes est une vie non philosophique, car on empêche les gens de penser par eux-mêmes. En effet, dès leur enfance, les jeunes subissent des traumatismes, on les expose à des livres puis on fait en sorte que plus tard, ils auront une certaine « peur » des livres et ne les approcherons pas. On les conditionne aussi à une certaine façon de penser. Ils apprennent en dormant des choses sur les comportements sociaux par rapport à leur caste sociale, ce qui leur donne l’impression d’être heureux dans leur condition. Il n’y a pas non plus d’art, de sciences ni de philosophie, évidemment.
La vie dans Le Meilleur des mondes n’est pas une vie préférable à la nôtre, car elle met les gens dans la double ignorance. Lorsqu’on parle de double ignorance, c’est d’ignorer qu’on ignore quelque chose. En d’autres mots, c’est de croire qu’on connaît quelque chose alors qu’on ne le connaît pas. Les gens dans Le Meilleur des mondes croient penser ce qu’ils veulent alors qu’il n’en est rien. En effet, ceux-ci sont conditionnés dès leur enfance à penser certaines choses selon leur caste