Le massacre d'Oradour sur Glane
10 Juin 1944, les SS – troupe allemande- accompagnés de Malgré-nous recruter de force, se dirigent vers Oradour-sur-Glane avec pour seul objectif : détruire ce village du Limousin. En effet, les jours précédents, les SS attaqués par les maquisards sont freinés dans leur ascension vers la Normandie où les alliés de la France on débarqué. En guise de représailles le général Lammerding ordonne la destruction d’Oradour-sur-Glane. C’est alors que l’organisation du massacre commence :
A 13H45 ils commencent à encercler Oradour pour qu’une demi-heure plus tard ils pénètrent dans le village bloquant l’accès à la route menant vers la capitale du Limousin et exigeant le rassemblement de tout le village sur le champ de foire. Les SS prétextent un contrôle des papiers mais cela n’est qu’un leurre puisqu’à 15H les hommes sont séparés des femmes et des enfants malgré l’offre de sacrifice du maire et de ses fils.
A 16H, les hommes sont menés vers des granges et sont fusillés. Puis, 1 heure plus tard les femmes et les enfants ne subiront pas le même sort, étant donné qu’ils seront gazés puis brulés dans l’église du village. Les SS quittent alors Oradour à 19H15 laissant derrière eux 642 morts dont 205 enfants, ignorant que 6 personnes ont survécues.
Depuis le 10 juin 1944, aucun représentant de l’Allemagne n’était retourné à Oradour-sur-Glane. Ce pourquoi la présence du président Allemand : Joachim Gauck était très importante en ce 4 septembre. François Hollande était également présent lors de cette journée « d’hommage ». Une journée forte en émotions puisque les deux présidents accompagnés de Robert Hebras (Un des survivants et deuxième survivant : Jean Marcel Darthout) on pu retracer le parcours des victimes dans le village encore intact aujourd’hui.
La visite de l’église –lieu où les femmes et les enfants ont péri- fut un des moments forts où nous avons pu voir les deux présidents se tenir la main, ce qui nous rappelle