* Le mariage pour tous : Cet argument revient sans cesse. De nombreux couples homosexuels revendiquent de bénéficier des mêmes droits et des mêmes devoirs que les couples hétérosexuels. Refuser cette égalité serait, pensent-ils, discriminatoire. Toute alternative à cette liberté (y compris à ce vocabulaire) correspondrait à une sorte de non-reconnaissance de ces personnes. C’est l’argument « massue » développé par la ministre de la justice et par le 1er ministre : « Dans le mariage pour tous, c’est une nouvelle étape pour l’égalité qui est engagée »

* L’évolution historique : En une trentaine d’années, les homosexuels sont passés de l’ostracisme à la tolérance, puis à la reconnaissance, parfois à l’indifférence. Il y a donc une évolution spectaculaire des mœurs et des mentalités. La ministre de la justice rappelle que « lorsque le divorce a été introduit en 1884, cela a provoqué des débats extrêmement violents et intenses ». Sur le nombre de personnes mariées, on compte en France 45% de divorces.

* Une nouvelle conception du mariage : « La famille n’obéit plus à un modèle unique ni même dominant : moins de la moitié des couples français sont « légaux » (44% mariés et 2% pacsés). « Le mariage n’obéit plus guère aux motifs traditionnels du lignage et de la religion, mais aux exigences de la vie affective »(Patrick Jarreau, journaliste).

* Il y a des précédents. La Suède, l’Espagne, la Norvège, les Pays-bas, la Belgique ont franchi le pas. Pourquoi deux femmes ou deux hommes seraient moins capables qu’un homme et une femme d’éduquer des enfants ? En France, c’est la proposition 31 du programme Hollande.

* Les sondages d’opinion donnent 65% de français favorables au mariage homosexuel.

* L’Eglise catholique ne doit pas s’immiscer dans l’établissement de la législation française. « Aucune conviction religieuse ne peut s’imposer à tous ».

* Etre contre le mariage homosexuel, c’est être « ringard », rétrograde.

* La