Le mariage de figaro
En plus d'une intrigue amoureuse, on note une intrigue sociale . si Suzanne accepte de se marier avec le prince c 'est toute la société qui en sera boulversé.
Intrigue I : l'obstacle au mariage de Figaro et de Suzanne : le comte veut faire de Suzanne sa maîtresse au nom du "droit du seigneur" qu'il avait pourtant aboli dans "Le Barbier de Séville" pour pouvoir épouser Rosine (la comtesse) alors pupille et future épouse de Bartholo : c'est ce que Suzanne apprend à Figaro dés la première scène :"Monsieur le comte veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme ; c'est sur la tienne, entends-tu, qu'il a jeté ses vues."
Intrigue II : Marceline nous apprend, scène 4, que Bazile veut l'épouser : " Le pis... est cette ennuyeuse passion qu'il a pour moi depuis si longtemps."
Intrigue III : toujours scène 4, Marceline demande à Bartholo, l'amant bafoué du "Barbier de Séville" de l'aider à " en épouser un autre.... le beau, le gai l'aimable Figaro."
Intrigue IV: scène 7, Chérubin annonce à Suzanne que le comte l'a renvoyé du château et il a besoin de l'aide de sa marraine ( la comtesse) pour faire changer d'avis le comte.
De plus , l'intérêt que Chérubin porte à la comtesse et les réflexions de Suzanne laissent deviner que le jeune page est amoureux de la comtesse ; par ailleurs la tendresse de la comtesse pour le page est explicite dés la scène 1 de l'acte II.
2. L’enjeu de l’action future :
C’est la dernière phrase de Figaro qui fixe cet enjeu : la question sera de savoir si les domestiques parviendront à l’emporter dans le bras de fer qui les opposera au comte, tout au long de cette « folle journée » : parviendront-ils à « attraper ce grand trompeur » et à « empocher son or » ? C’est le schéma classique de la farce : à malin, malin et demi.
Mais derrière cette formulation conventionnelle proche de la comédie la plus classique, le spectateur peut sentir la présence d’une double intrigue, plus sérieuse et plus «