Le marché du travail de la Bolivie
Les bénéfices sociaux obligatoires en Bolivie sont:
12 mois de salaire
Un 13éme et un 14éme mois de salaire payé en décembre
Un mois de salaire supplémentaire depuis 5 ans de travail dans la même entreprise
15 jours ouvrables de vacances rémunérées par an
En Bolivie il existe, comme en France, plusieurs types de contrat, les plus utilisés sont le contrat « définit » et le contrat « indéfini ».
A différence de la France le contrat indéfini (équivalant au CDI en France) n’apporte pas une stabilité réelle, parce que la loi bolivienne stipule que les employeurs peuvent licencier un travailleur sans avoir aucun justificatif, à la contrepartie d’une rémunération de trois mois de salaire plus les équivalents de tous les bénéfices sociaux cumulés juste au moment du licenciement.
Quelques chiffres :
Salaire minimum en Bolivie égal à 1440 bs. (186 €)
20% du commerce informel
4% de chômage (la Bolivie est un pays où il existe beaucoup de corruption)
65% de la population ont accès aux études universitaires
En Bolivie, la cause principale de l'instabilité et de la pauvreté est due au grand nombre de commerce informels et à l'absence de réglementation de l'État, ce qui rend impossible la redistribution de l’argent à ceux qui en ont plus besoin et aussi à l'ouverture des emplois pour les jeunes.
Un exemple clair d’une zone grise en Bolivie c’est les vendeurs de nourritures ambulants, parce qu’ils n’ont pas de réglementation sanitaires, juridiques, d’assurances, aucune sécurité sociale et ne payent pas d’impôts. Si on mange là et on tombe malade on ne peut rien faire, parce que virtuellement cette entreprise n’existe pas pour l’Etat, ni le client, ni le vendeur sont couverts. Ainsi cette personne n’aura jamais de retraite et n’apportera rien à l’Etat.