Le March Mon Taire
Une des activités principales du marché monétaire islamique est la canalisation des surplus de fonds d’une institution financière vers le projet de placement) et de partage des profits) d’une autre. Car cette dernière manque de fonds pour y faire face ou car elle estime l’engagement financier trop important et préfère en conséquence le partage des risques. En outre, l’intervention de la banque centrale peut ici se révéler nécessaire, en particulier dans les périodes où les occasions de placement) sur la base du partage des profits), ne trouvant pas de possibilités de financement par les banques elles-mêmes, requièrent un prêteur ultime.
Le système financier islamique ici esquissé peut être approfondi sur plusieurs points:
- les risques de perte en capital (issus des achats et des ventes de titres financiers) et les moyens de diminuer ces risques.
- les détentions stériles d’argent dans les comptes courants ou en monnaie et les moyens de les rendre quantitativement les plus faibles possibles.
- la nécessité ou non pour chacun des «modèles bancaires» de détenir des réserves sur les dépôts en comptes courants pour ce qui est du premier modèle et les dépôts pour prêts concernant le second.
Au bout du compte, il n’est pas irréaliste d’attendre du système financier islamique qu’il favorise l’instauration d’une meilleure allocation des ressources et d’une économie compétitive, d’une plus grande stabilité financière et économique, et enfin, d’une croissance économique plus «saine», plus islamique, mais non point moins forte.
Les Théories monétaires sont nombreuses et recouvrent différentes interprétations du meme phénomene.
Les classiques
Selon les classiques : “La monnaie n’est qu’un voile qui recouvre un troc”.
D’après la loi sur les débouchés de Jean Baptiste Say (économiste français, 1767-1832), « les produits s’échangent contre les produits », donc « l’Offre crée sa propre Demande ».
En effet, la fabrication de nouveaux produits