Le manga: un remplacant du roman?
Les mangas sont de plus en plus présents dans nos pays, ils s’ouvrent peu à peu vers toutes les franges de la population, mais quels seraient les avantages et inconvénients d’une œuvre littéraire transcrite en manga plutôt qu’en roman ? Le cours de français 5ème de Mme Steinier, un article du Swarado de Daniel Couvreur ainsi que le manga Suikoden d’Aki Shimizu vont m’aider à y répondre. Nous commencerons par les atouts d’une telle retranscription tels que l’identification du lecteur, le ciblage du destinataire, son omniprésence et son potentiel économique pour finir par ses incommodités : son message, parfois dangereux, son bâclage des graphismes, son « capital de gaspillage » et son manque de personnalité.
Une transcription d’œuvre littéraire en manga pourrait être bénéfique grâce à la personnification des personnages et car les thèmes abordés dans les mangas sont souvent personnels et tiennent à cœur aux lecteurs. Ces thèmes souvent utilisés sont bien sûr l’amour, l’horreur, le fantastique, … Et avec l’aide de personnages mals dans leur peau eux aussi, on peut vraiment envoûter le lecteur. De plus les mangas sont destinés à des publics particuliers ayant des atteintes différents comme le « shonen » Suikoden à destination de jeunes garçons. Ainsi chacun peut choisir son manga selon ses désirs. Et ensuite, grâce à son mode de publication et à sa vitesse de lecture (glissement du regard sur les vignettes), il est possible de l’éditer en petit format ce qui facilite grandement la lecture à divers endroits et permet de l’intégrer à la journée comme une activité banale. Mais aussi, le manga est une mine d’or potentielle ! Car non seulement ils sont imprimés en quantités énormes mais cela ne s’arrête guère à la lecture, on en fait également des produits dérivés comme des jouets ou des vêtements qui rapportent des sommes considérables aux auteurs et éditeurs.
Mais cette réécriture n’a pas que des aspects