Le malade imaginaire
Dans la scène 5 de l’acte III, Molière démontre le caractère excessif de M.Purgon. Pour ce faire, avec les actes qu’il pose et les mouvements qu’il fait, on peut imaginer la colère qu’il possède en lui. Monsieur Purgon est fâché car il apprend qu’Argan ne prenait plus ses médicaments. Dans l’extrait « Un clystère que j’avais pris plaisir à composer moi-même » (Ligne 9-10), le comique de langage est démontré par l’ironie qu’on peut y voir lorsque Monsieur Purgon parle de faire un clystère. Au sens propre, un « clystère » est un lavement administré par une seringue. Puis le mot « plaisir », désigne une sensation, émotion, agréable de satisfaction. Dans ce comique de langage, on voit ici que Monsieur Purgon prend vraiment plaisir à faire des clystères, des lavements, puisque c’est son métier. Étant donné que Monsieur Purgon aime son métier, il exprime sa colère puisque Argan ne veut plus suivre ce traitement et qu’il ne pourra plus le traiter en lui faisant des lavements. Le caractère de Monsieur Purgon est également démontré par le fait qu’il est méchant envers Argan. Monsieur Purgon ne veut plus avoir Argan comme patient, il décide d’annulé le mariage entre son neveu, Thomas Fiafoirus et Angélique, la fille d’Argan. Monsieur Purgon explique tout de même se qu’il aurait pu apporter comme soin à Argan. Par la suite, il lui souhaite des malheurs en lui disant : « Que vous