Le malade imaginaire
Au XVIIe siècle, Molière a été le véritable dramaturge de la comédie. Célèbres sont ses œuvres au point où plusieurs ont été jouées devant le Roi Louis XIV dont sa dernière pièce Le Malade Imaginaire. Comme ses autres œuvres, cette création théâtrale se base sur le classicisme de son temps en exagérant la réalité de son époque. L’analyse suivante sert à montrer la véritable nature des personnages lorsqu’Argan feint sa mort dans les scènes 12 et 13 de l’acte III du Malade imaginaire. Ainsi, le texte élaborera sur celle d’Angélique et sur celle de Béline.
Tout d’abord, la véritable nature d’Angélique est un amour inconditionnel et véritable envers son père Argan, et ce, même s’il lui a refusé son union avec son amoureux Cléante. En effet, on peut aisément sentir sa tristesse lorsqu’elle apprend la mort de son géniteur. Un champ lexical comprenant les mots tels que « infortune », « atteinte cruelle », « Hélas » et « perte » (lignes 121 à 127) présente parfaitement bien à quel point Angélique s’attriste de la mort de son père. Pour accentuer sa tristesse, elle affirme : « Je pleure tout ce que dans la vie je pouvais perdre de plus cher et de plus précieux : la mort de mon père. » (lignes 136 à 139). Cela donne une bonne raison de confirmer qu’elle pleure tout son soûl pour lui. Ainsi, sa tristesse est grande et est accentuée par un champ lexical et des larmes. Ensuite, il y a son désespoir profond qui prouve son amour infini à son père. En fait, il est si important pour elle, qu’en apprenant la nouvelle, elle se sent incrédule, affligée, triste, responsable, désespérée puis pense au suicide. Ainsi, son désespoir est tel qu’elle ne veut plus penser à son bonheur, à Cléante, à elle-même et à son mariage. Donc son désespoir profond a pour effet qu’elle renonce à son bonheur et choisit de mettre fin à ses jours. Bref, l’amour qu’Angélique porte à son père est sincère à cause de sa tristesse et son profond désespoir à la