Le malade imaginaire: commentaire
Thema 2 – Interprétation: „Le malade imaginaire“, acte III, scène 3
Le critique de théâtre Chapelain aurait dit que le public ne peut être touché que par ce qu’il peut croire et la littérature ne peut aider les hommes à s’améliorer que si elle les touche. Cette déclaration très pertinente a imposé une règle fondamentale à l’art du théâtre au siècle classique, l’idée de la vraisemblance. En même temps qu’une pièce de théâtre a du être considéré comme vrai, donc possible selon l’opinion publique, il devrait correspondre aux opinions en termes de morale, de rapports sociaux, de niveau de langue et d’autres. C’est donc la bienséance. Surtout l’idée dernière implique une dimension morale qui s’étend également aux comédies de Molière. Celui-ci s’est spécialisé à cibler les défauts humains par ses pièces. Ses comédies comme « L’avare », « Tartuffe » et « Le Misanthrope » font partie de cette critique des vices de son siècle, comme aussi la pièce « Le malade imaginaire ». Il s’y agit moins d’une critique de l’individu que d’une critique grave de toute la structure d’une médecine dogmatique et scholastique. Celle-ci offrait à Molière une surface d’attaque bienvenue pour sa critique rationaliste et axée sur la pratique une surface d’attaque bienvenue. Cependant Molière donnait aux spectateurs la distance nécessaire aux représentations des défauts en ridiculisant les personnages principaux de ses pièces. Dans cette pièce c’est le personnage d’Argan qui est ridiculisé. Tout au contraire, son frère Beralde représente l’idéal de « l’honnête homme », qui correspond aux aspirations d’un idéal moral et artistique au siècle classique.
Tous les deux font partie de l’extrait choisi. Pendant qu’Argan entre en scène comme défenseur de la médecine, malgré des saignées infinies du corps et de la bourse, Beralde ne montre pas la même confiance dans la médecine. Il veut plutôt guérir son frère de son hypocondrie. En même temps il veut sauver sa nièce Antoinette d’un