Le Loup et l'Agneau
Nous étudierons comment la fable par sa composition acquiert une dimension tragique. En premier temps nous démontrerons comment le sort de l'Agneau est scellé dés le début de la fable, puis nous examinerons les arguments des deux personnages. Enfin nous examinerons comment la fin est « expédié », la sentence injustement réalisé.
Le titre « Le Loup et l'Agneau » associe un prédateur et sa proie universellement connus. Il donne d'or et déjà au lecteur une idée sur le sort de l'Agneau à venir.
Ensuite et contrairement aux fables habituels, la morale est annoncée en première. Elle est écrite au présent de vérité général, et se termine par « tout à l'heure » (qui veut en faite dire « tout de suite »). L'adverbe « toujours » renforce le fait que cette morale est inévitablement vraie. Elle est catégorique : le plus faible ne s'en sortira pas. Enfin les indications sur le Loup : « à jeun » « qui cherchait aventure » « que la faim en ces lieux attirait » viennent renforcer et confirmer la mort annoncé de l'Agneau qui se retrouve donc contre son principal prédateur, qui de réputation universelle est l'une de ses plus grandes menace. Le lecteur sait que même si il lutte, l'Agneau ne s'en sortira pas.
Le Loup et l'Agneau argumentent tous deux. L'agneau tient des arguments valables, logiques. Il s'attire la sympathie du lecteur. Le Loup au contraire est un mauvais orateur, son raisonnement est illogique. Devant les arguments imparables de l'Agneau, le Loup passe d'une idée à l'autre, essaie de se rattraper, ses arguments sont désespérés « Je sais que tu médis de moi l'an passé.» «Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.», puis use