Le loup et le Chien
I – Moralité, Narration, description : des places réduites mais significatives :
a) La moralité est implicite et se dégage de l’ensemble de la fable (mais esquisse au vers 40). Pas de commentaire du narrateur. Morale : la liberté n’a pas de prix / Il vaut mieux vivre libre mais pauvre que riche et non libre.
b) La narration occupe peux de vers mais elle est placé sous le signe du mouvement (3 ;10-11 ;14 ;30-31 ;32 ;41)Le loup agit et le chien parle. Tous les rebondissements viennent du loup (« mais » vers 7 ; « donc » vers 10)
c) Pas de description du décor (sauf vers 15). La fable est concentrée autour des personnages et de leurs dialogues. Le « et » du titre oppose les deux personnages, ils font antithèse. Antithèse physique entre le loup et le chien (loup : « Que les os sur la peau » ; chien : « Le mâtin était de taille »). Le loup est « maigre et faible » et le chien est « beau » et « fort ». Le détail descriptif qui fait basculer la fable est au vers 32 « Il vit le coup du chien pelé ».
II – Des discours abondants et argumenté :
a) Le discours les occupe ¾ de la fable. Et il y a une humanisation des deux animaux. ils parlent, ils ont des sentiments et des convictions (« qu’il admire » ; « félicité » ; « sire loup » ; …)
b) Le discours du loup est habile et réfléchie, le loup est dans une démarche argumentative (« donc » vers 10), flatterie (vers 11 – 12), l’enjambement insiste et augmente la valeur des vers. Le loup va mener une enquête en multipliant les questions. Le loup est convaincu au vers 30, il a été persuader par le chien. Mais c’est lui qui a le dernier mot)
c) Le discours du chien est plus prolixe que le loup. Grâce à sa supériorité il est enviable (« beau » et « fort ») et envié. Le chien parle avec autorité (impératif : « quittez les bois » / « suivez moi »). Il va enjoliver sa situation, ne parle pas du collier (restriction