Le libre-échange est une doctrine économique qui vise à limiter les obstacles à la circulation des biens, des services et des capitaux entre les économies nationales. Ce principe est à l’opposé total du protectionnisme. Les échanges internationaux concernent les pays du monde entier et étaient à l’époque fortement ralentie à cause du protectionnisme. Les biens et les services sont de plus en plus échangés au fur et à mesure que le temps passe et on peut donc se demander :

Est-ce que le libre-échange a contribué à l’évolution des échanges de biens et services actuels ?

Dans une première partie, nous verrons le désir de pratiquer le libre-échange au niveau des biens puis au niveau des services. Puis, dans une seconde partie, nous verrons quels sont les effets et les limites sur le développement des échanges.

Tout d’abord, le libre-échange résulte d’un désir de différents pays d’ouvrir leurs frontières et d’augmenter la concurrence avec les autres pays ce qui permet de baisser les prix, ainsi que de favoriser la croissance économique et le développement. Pour les entreprises, cela procure plus de débouchés et c’est donc un facteur de croissance. De plus, comme il y a beaucoup plus de sources d’approvisionnement, il y a moins de risques de pénuries.

Ensuite, les échanges de marchandises, que ce soit des exportations ou des importations, n’ont cessé de croître depuis plusieurs années. Par exemple, les exportations mondiales de marchandises ont été multipliées par 175 entre 1948 et 2005. En effet, les échanges internationaux ont explosé après la Seconde Guerre mondiale et en particulier les échanges de biens. Les échanges de biens restent supérieurs aux échanges de services (81% d’échanges de biens contre 19% d’échanges de services dans les échanges mondiaux de 2011). Cela s’explique par le fait que les échanges de services ont débuté plus tard que les échanges de biens qui ont toujours été présent.

L’évolution croissante des échanges mondiaux