le libertinage
Libertinage de pensée
Dans la scène II de l’acte premier, Dom Juan apparaît comme le protagoniste de la pièce. Constituée d’un dialogue entre Sganarelle et son maître, cette scène se termine par une longue réplique de Don Juan sur l’infidélité. Il expose son libertinage en faisant un éloge de l’adultère, afin de répondre à la contradiction portée par son valet.
Au début de sa tirade, Dom Juan affirme : ‘’ La belle chose de vouloir se piquer d’un faux honneur d’être fidèle, de s’ensevelir pour toujours dans une passion, et d’être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ! Non, non : la constance n’est bonne que pour des ridicules. ‘’ ( lignes 42 à 47)
En effet, il remet en cause la fidélité lorsqu’il dit : ‘’ la constance n’est bonne que pour des ridicules. ‘’( ligne 46). Pour Dom Juan, il n’y a aucun intérêt à s’attacher à une personne et vouloir rester à ses côtés pour l’éternité.
Ce qui l’intéresse c’est uniquement le plaisir ressenti lors d’une relation avec une femme : ‘’ Ah ! n’allons point songer au mal qui nous peut arriver, et songeons seulement à ce qui nous peut donner du plaisir.’’ ( ligne 146)
Libertinage de mœurs
Dom Juan est un personnage totalement immoral lorsqu’il parle de sa satisfaction à posséder la vertu d’une femme : ‘’ On goûte une douceur extrème à réduire, par cent hommages, le cœur d’une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu’on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l’innocente pudeur d’une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu’elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement ou nous avons envie de la faire venir. ‘’ (lignes 61 à 68).
Il n’hésite pas à manipuler le cœur d’une femme sans aucuns scrupules pour assouvir ses pulsions et sa volonté de séduire.
Une fois la ‘’proie’’ acquise,