A priori, le texte ne comporte pas de terme technique, son abord est plutôt simple. De plus, le texte se présente directement comme argumentatif où la thèse n'est qu'évoqué au début et qui est que «les bêtes sont dénuées de pensée». C'est à dire que les animaux ne sont pas capable du processus que les Hommes ont au contact de la réalité matérielle et sociale qui leur permet d'élaborer des concepts afin de les relier entre eux et acquérir de nouvelles connaissances. Mais Descartes affirme tout de même que les bêtes sont plus au moins parfaites au sein d'une même espèce, et que tout les animaux nous font connaître par des signes leurs besoins, leurs impulsions. Cependant, il maintient toujours sa thèse : aucun animal use d'un «véritable langage». C'est-à-dire que pour Descartes, le véritable langage est la possibilité d'utiliser nos organes vocales ou des gestes qui puissent faire preuve de notre pensée et non de notre impulsion naturelle. Il y a donc véritable langage qu'avec la capacité de signifier une pensée. Pour Descartes, le langage n'est donc pas seulement un moyen de signification ou d'expression mais plus l'indice d'une capacité à penser. C'est cette capacité que Descartes attribue aux Hommes. En effet, à la fin du texte, il insiste sur l'idée que tout les Hommes usent du langage, même ceux qui sont privés de la capacité à exprimer un sentiment ou une pensée parce qu'ils seraient muets, par exemple: «Ce langage est en effet le seul signe certain d'une pensée latente dans le corps ; tous les Hommes en usent, même ceux qui sont stupides ou privés d'esprit, ceux auxquels manquent la langue et les organes de la voix». Cela nous amène donc à se poser les questions suivantes: Avons nous raison de considérer le langage comme le critère le plus sûr de l'existence d'une pensée ? La possession du langage prouve-t-elle la différence de nature entre l'Homme et les animaux ?

«De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le