Le kirghizstan
Le 23 mars 2005, la « révolution des Tulipes » mit fin au régime autoritaire d’Askar Akaiev qui est remplacé par Kurmanbek
Bakiev, celui-ci mit à son tour en place un régime tout aussi autoritaire. Il s’en suit une longue crise politique et le 7 avril 2010, le pouvoir de Bakiev est renversé. Il dirigeait le pays vers une instabilité permanente. Il est clair que certains pays tels que la Russie et les USA avaient tout intérêt à remplacer Bakiev par un candidat plus « docile », car ils possèdent chacun une base militaire au Kirghizstan. Trois mois après l’élection de Bakiev, la population se délusionne rapidement de son potentiel. Ils espéraient qu’il sorte le pays de la stagnation économique au lieu de cela, en 2006, le président écarte du pouvoir l’opposition et en 2007, il dissout le parlement et se dote du pouvoir illimité. Les manifestations de l’opposition se multiplient et appellent à la démission du président. Bakiev décide de nommer des membres de sa famille à des postes clés. Ainsi son frère se retrouve à la direction des servies de sécurité. Il élimine entre 2007 et 2009, des hommes d’affaires importants, des députés et des journalistes car ils étaient potentiellement des adversaires politiques de son frère. Deux autres de ses frères contrôlent le sud où se déroulent d’importants trafics de drogue. Le président nomme par la suite son jeune fils Maxime à la tête de l’Agence économique qui contrôle les investissements étrangers ainsi que les programmes économiques mondiaux. Cette nomination provoque de nombreuses critiques de la part de la population. De plus la liaison du pouvoir avec des criminels, la population apprend en février 2010 par la télévision russe que le crédit russe de 300 millions de dollars destiné à la construction d’une station hydro-électrique a été détourné par la famille Bakiev. Pour les habitants, cette nouvelle est choquante car ils vivaient depuis des années avec des coupures