Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions?
Dans l’histoire d’Antigone, lorsqu’elle doit s’expliquer devant son oncle, maître de la cité, celle-ci admet que son geste est à l’encontre de la loi mais le trouve malgré tout juste alors que Créon, son oncle, le trouve injuste. Or le juste et l’injuste de sont-ils que des conventions ? Tout d’abord nous pouvons penser que le juste et l’injuste ne sont que des conventions, au sens où ce sont bien des conventions, mais que ceci est positif pour la société car ces notions, inventées par la société elle-même, sont plus bénéfiques pour la vie en communauté. Mais nous pouvons également penser que celles-ci ne sont pas que des conventions car celles-ci ont certes une part de convention mais aussi une part de naturel ; d’universalité. Pour finir, nous pouvons toutefois penser que ce ne sont pas des conventions car même sans la société s’il y a des injustices, ces notions apparaissent d’elle-même. Le juste et l’injuste ne d »pendent-ils que de la société ? Les conventions ne sont-elles que dépendante de la société ?
Le juste et l’injuste ne sont que des conventions, ce ne sont que des valeurs inventées par les hommes et la société eux-mêmes. Ce sont des inventions arbitraires, artificielles, non logiques et non naturelles. Le juste et l’injuste sont comme les gestes conventionnelles de bonjour ou encore de rouler à droite (ou à gauche suivant les pays) par exemple ; Ce sont toutes des inventions, conventions humaines sans justification pertinente de leur création. Ces conventions ont été créées dans le seul but de pouvoir organiser une vie humaine en communauté.
Ces conventions proviennent d’un apprentissage durant toute sa vie. En effet, lorsqu’on est enfant, nos parents nous apprennent tout naturellement les conventions de la société dans laquelle nous vivons comme savoir reconnaître ce qui est juste ou injuste ou encore ce qui est bien ou mal. De même, lorsqu’on grandit et tout au long du reste de notre vie, nous acquérons des conventions