Le juge arbitre, l'hospitalier et le solitaire
Au XVIIème siècle, le mouvement baroque en opposition au mouvement classique s’appuie sur l’idéal esthétique et la quête de l’équilibre. Louis XIV se veut être protecteur des artistes qui eux se doivent d’être Jean de la Fontaine est un fabuliste classique surtout connu pour son livre premier des Fables adressé aux enfants mettant en scène des animaux aux traits et personnalités humaines et visant à donner une leçon tout en incitant le rire. Néanmoins, la Fontaine a aussi écrit d’autres fables moins célèbres, plus complexes, plus diversifiés et plus sombres. « Le Juge-arbitre, l’Hospitalier et le Solitaire » est la dernière fable du dernier livre de Jean de la Fontaine. Elle illustre la maturité que son âge et son expérience lui a donnée au cours de sa vie. Nous chercherons à savoir en quoi cet apologue représente la conclusion à son œuvre et le message de sagesse qu’il veut transmettre. Pour cela, nous étudierons d’abord les deux échecs du Juge-Arbitre et de l’Hospitaliers ; puis la leçon de sagesse donnée par le Solitaire, mais aussi par La Fontaine lui-même.
En cherchant à trouver la félicité éternelle par une attitude de dévouement, le Juge-arbitre et l’Hospitalier font face à leur échec.
Cet apologue annonce l’histoire de trois Saints qui tendent à un même but ; trouver le salut de leur âme. Néanmoins dans le premier vers « trois Saints, également jaloux de leur salut » il y a une certaine opposition entre le nom « saints » et l’adjectif « jaloux »car un saint est quelqu’un de pur, de conforme à la piété et qui donc n’exprime pas de jalousie, car l’envie est un pêché capital. Ces trois saints veulent obtenir le salut par des chemins différents comme on le voit dans le vers 4 « Tous chemins vont à Rome » signifiant qu’il existe plusieurs manière d’atteindre son but. Avant. De plus les groupes nominaux de même structure et même sens