Le journal intime de zlata
Ce texte appartient au journal intime : on y trouve le pronom de 1° pers. « JE » qui est la narratrice : Zlata (personnage principal)
Il est écrit au jour le jour et se présente sous forme de lettres : on repère la date (lundi 30 mars…) la formule d'appel, le destinataire « Mimmy », la signature (Ta Zlata)
Le journal devient la confidente de Zlata :« dis donc mon journal… »
Le temps majoritairement utilisé est le présent de l’énonciation : écriture en temps réel, instantanée « je cherche… j’ai envie de pleurer, je pleure… »
II. L’expression de la révolte, de la colère :
La révolte est montrée par l’utilisation des majuscules(lignes 3 et 4) qui expriment la force du cri, qui suggère sa colère.
Les nombreuses phrases exclamatives accentuent l’ampleur de ce qu’elle exprime.
La forme négative domine dans cet extrait : 7 fois l’utilisation de « sans », répétition de la négation « ne…plus » : cela montre que la guerre l’a privé de son enfance, de liberté, d’affection…
L’expression « la guerre sale » est reprise avec le sens figuré et injurieux « la sale guerre » pour montrer son mépris pour cette guerre.
On repère aussi le champ lexical de l’émotion. (pleure, lamente, désespoir, malheur...)
Conclusion
Le journal intime est un genre proche de l’autobiographie mais l’écriture se fait au quotidien , sur le vif alors que l’autobiographie est un récit rétrospectif.
Le journal laisse une grande place aux émotions et aux sentiments et constitue une forme d’exutoire (=soulagement) qui aide à supporter la situation.
Un journal publié devient un témoignage (Ex: Le Journal d’Anne