Le grand meaulnes
Comme tous les courants qui le précèdent, le Symbolisme ne fait pas exception à la règle : il apparaît en réaction à une autre doctrine, soit le Naturalisme, courant littéraire contemporain du Symbolisme, et s'élève même parfois contre le Romantisme. Pour les poètes symbolistes, il s'agit de s'opposer au Naturalisme qui tente de peindre, fidèlement et jusque dans la déchéance, le réel. Pour eux, il faut percer les apparences matérielles des objets et découvrir les véritables idées qui se cachent derrière eux pour ainsi découvrir la véritable nature du monde. Pour y arriver, ces poètes vont utiliser des symboles, des images, afin de faire ressortir le sens camouflé par une vérité abstraite, mais représentant la vérité. Bref, ils décrivent le monde réel mais en utilisant des représentations métaphoriques. On s'interroge dès lors sur la nature spirituelle de l'homme, sur les sciences occultes et même sur le spiritisme.
Pour les symbolistes, le travail sur la forme du poème doit être aussi important que les idées avancées. Selon eux, il est nécessaire de combler le vide de leur existence et de lutter contre l'ennui. Les poètes symbolistes sont de véritables "esthéticiens" littéraires compte tenu de l'attention accordée au travail formel. On remarque bien cet aspect dans le poème Élévation de Charles Baudelaire
Classicisme - XVIIe siècle [modifier]Le classicisme apparaît en partie en réponse à l'exagération baroque, mais surtout en conséquence de la réglementation et de la codification de la culture initiée par le pouvoir politique (Richelieu, Mazarin, Louis XIV) qui créé des académies comme l'Académie française. Ce mouvement impose des codes et des règles aux genres littéraires afin d'atteindre la perfection, recherchée par les classiques. Ces derniers prennent pour modèles les Anciens, c'est-à-dire les Grecs et les Romains de l'Antiquité. Le classicisme cherche à expliquer les passions de ses héros et héroïnes par la raison. Les classiques