le grand mal
Cette chirurgie ne s'adresse qu'aux formes ou les crises sont partielles, unifocales, resistantes au traitement médical, et surtout lorsque la zone de départ de la crise n'intéresse pas une zone motrice, sensitive, sensorielle, du langage ou de la mémoire.
La sélection des malades doit être draconienne.
Elle nécessite outre une IRM des explorations complexes et longues. l'intervention chirurgicale consiste à effectuer l'ablation de la zone épileptogène( quelques centimètres cubes) en prenant soin d'être certain que cette zone n'est pas corrélée à des aires cérébrales fonctionnelles, sensitives ou motrices.
Il faut intervenir le plus tôt possible chez l'enfant, pour profiter de la plasticité du cerveau à cet âge. ( cette chirurgie peut se pratiquer dès la première année de la vie) .
Une guérison définitive peut être envisagée dans certains cas.
Lorsqu'on est en présence d'une personne faisant une crise d'épilepsie, il faut :
- ouvrir son col de chemise,
- éloigner de lui tous les objets pouvant le blesser pendant la crise,
- essayer de protéger sa tête (veste roulée par exemple),
- laisser la crise se terminer sans intervenir,
- prévenir les pompiers ou mieux le SAMU .ù son appellation de crise tonico-clonique.
L'épilepsie, aussi appelée mal comitial, est une affection neurologique définie depuis 2005 par la ligue internationale contre l'épilepsie (ILAE) par une prédisposition cérébrale à générer des crises épileptiques dites « non provoquées », c'est-à-dire non expliquées par un facteur causal immédiat1. Une crise épileptique est caractérisée par une altération fonctionnelle