Le graffiti
Le graffiti : est-ce un phénomène qui s'institutionnalise ? Le cas de Chambéry.
Introduction I Le graffiti en France
1) L'histoire du graffiti
2) Les moyens techniques et les moyens judiciaires pour lutter contre les graffitis
3) Les phénomènes d'institutionnalisation
II Le graffiti à Chambéry
1) Les murs légaux/illégaux et la répression
2) Un phénomène social en voie de reconnaissance
3) Les institutions
Conclusion Lexique Remerciements Bibliographie Annexes
Introduction
Le terme graffiti provient du verbe grec «graphein» qui signifie «écrire». Le mot latin «graffito» en est un dérivé et «graffiti» est simplement son pluriel. C'est en fait un dessin ou une inscription peinte, tracée ou gravée sur des biens publics ou privés, des monuments, des murs ou sur tout autre support qui n'est habituellement pas utilisé dans ce but. Les graffeurs intègrent une technique particulière, la bombe de peinture, qui leur permet de couvrir de grandes surfaces, donnant ainsi naissance à de véritables fresques. On voit apparaître peu à peu différents styles tels que le wildstyle, bubble style... En aucun cas, l'artiste peintre graffeur ne doit être assimilé à n'importe quel taggueur improvisé. En effet, le tag illustre le pseudonyme, la signature de celui qui l'écrit, mais dans un but unique : impressionner par la difficulté et les risques encourus par sa pose sur un support exposé illégal et par la qualité visuelle. Contrairement aux graffitis, les tags ne sont pas élaborés ; ils sont faits rapidement à la bombe ou au marqueur dans la crainte d'être verbalisés. Le tag a cependant une autre utilité. En effet, chaque graffeur a un pseudonyme qui lui est propre, et que l'on retrouve généralement sur le graff, en guise de signature. Notre sujet se