Le football de nos jours
Ce chiffre qui n'est qu'«un indicateur de tendance» selon la LFP confirmerait ainsi une tendance selon laquelle le football français mettrait en place un nouveau modèle économique. Sa priorité ? Réduire la masse salariale des clubs. A l'occasion du prochain marché des transferts qui ouvrira ses portes en juin prochain, le mot d'ordre sera vendre plus qu'acheter. Ce credo qui rappelle celui du fair-play financier que le président de l'UEFA, Michel Platini, veut mettre en place à partir de la saison 2014-2015 semble avoir trouvé un écho auprès des clubs. «Il n'y aura pas de folie l'été prochain, c'est absolument clair ! Il faudra se séparer de certains joueurs et en chercher, un ou deux, qui soient libres (de tout contrat avec un club, NDLR), déclarait Jean-Claude Dassier dans une interview à France Football en mars dernier.
Retards dans le marché des transferts
Les clubs professionnels misent aussi sur le développement de nouvelles sources de revenus à moyen terme. Outre l'ouverture des paris en ligne, ils comptent sur la perspective de l'Euro 2016 et de la construction de stades nouvelle génération, qui devraient faire croître les recettes à hauteur de 25% des budgets contre 15% actuellement. Ce sera, selon Jean-Pierre Louvel, président de l'Union des clubs professionnels de football, «un véritable relais de croissance».
Si la LFP souligne les efforts réalisés par l'élite du football français en matière de réduction de masse salariale notamment, elle remarque néanmoins que «la majorité d'entre eux sont en retard par rapport à leur objectif». Alors que les clubs misent sur 264 millions d'euros de plus-values sur les transferts, la