Le fondement des echanges
LE FONDEMENT DES ECHANGES
Les échanges sont des transferts qui s’effectuent entre des acteurs (agents) économiques. Ces échanges peuvent porter sur des biens (produits manufacturés, on parle de flux réels), sur des services (flux financiers), sur le plan interne (national) ou entre 2 ou plusieurs états. Ces échanges deviennent internationaux.
La théorie économique classique fait ressortir une analyse sur 2 plans : le système libéral et le système marxiste. L’économie libérale
Pour expliquer les échanges (justifier le commerce international), les économistes (principalement anglo-saxons) partent de l’idée que l’état intervienne le moins possible. L’état ou les pouvoirs publics doivent laisser les échanges s’autoréguler.
Les classiques
Les classiques sont des économistes de la fin du 18ème (Smith et Ricardo – anglais – Say – français - …). Ces économistes considèrent que l’état ne doit intervenir que dans ses fonctions dites d’état gendarme (ou régaliens), qui sont au nombre de 4 : la police (défense intérieure), l’armée (défense extérieure), la justice et la monnaie.
Adam Smith, pour justifier l’échange international, suggère que chaque état se spécialise dans la production du bien pour lequel il est le meilleur. C’est la théorie de l’avantage absolu. Cette théorie va donner naissance à la spécialisation internationale du travail.
Pour Ricardo, l’état doit se spécialiser dans la production du bien pour lequel il est moins mauvais. Cela permet à tous les états de participer au commerce international.
La théorie Keynesienne
Keynes (anglais, 1883 – 1948). D’après lui, il faut que l’état intervienne dans l’économie en période de crise, afin d’aider les entreprises. Il doit intervenir de deux façons différentes : La politique des grands travaux : l’état va investir dans la construction de routes, chemins de fer,… pour favoriser les échanges avec l’extérieur. C’est un investissement à long terme. Un investissement à court terme :