L’appréciation du film L’Enfant noir

Dans le roman l’Enfant noir, la vie réelle et l’œuvre de Camara Laye sont fortement liées. L’intérêt de ce livre tient à la description des traditions de la Guinée, mais l’auteur peint sa jeunesse à la fois à travers ses expériences vécues parmi les siens aussi que son amour pour sa mère, sa famille, ses amis et même sa communauté. Même qu’il quitte sa ville natale de Kouroussa pour aller à Conakry pour ses études plus avancées, il reste en compagnie de son oncle et sa famille (aussi son oncle Sékou). La famille et la communauté sont les concepts les plus prononcés dans le livre de Camara Laye, et en regardant le film, c’est exactement ce qu’on remarque encore une fois. Le film s’inspire librement du roman de Camara Laye. Apparemment, le film est une interprétation et revirement de l’histoire de Camara Laye que la famille Camara a voulu réaliser quinze ans après la mort de l’auteur. Tandis que c’est le même titre, le film corresponde à la Guinée contemporaine (en 1995) et montre certaines phases signifiantes de la vie de Baba Camara, neveu de Camara Laye, auteur de l’enfant noir. En ce qui concerne Baba Camara, c’est une œuvre de fiction, parce que la plupart des épisodes sont tirés de la vie de son oncle (décrits dans le roman L’Enfant noir). Ce qui est très intéressant, c’est que dans le film, quelques membres de la famille Camara jouent les rôles principaux. Par exemple, les acteurs qui jouent les rôles de Baba Camara, Madou Camara (le père de Baba) et Kouda Camara (la mère de Baba) sont réellement les membres de la famille Camara.
Il est évident que Kouroussa et même la Guinée se sont beaucoup transformés dans la période entre l’écriture du roman et la réalisation du film. Baba vit à Kouroussa comme Laye. Dans le film, Kouroussa est un petit peu plus modernisé mais on peut voir que les croyances restent plus ou moins les mêmes. Par exemple, comme dans le roman, les gens vont aux marabouts pour consulter les esprits