Le film d'ariane
387-310-BB gr. 00004
Le film d'Ariane
Travail présenté à
Département des sciences humaines
Cégep de
Le 11 janvier 2013
Chaque homme est unique, de par son ADN, de par sa personnalité, une identité propre à chaque. Cependant, nous savons aujourd'hui qu'ils ne naissent pas en tant que produit final, avec des destins tracés. L'identité qui les caractérise est marquée, transformée par les pressions diverses que la société exerce sur ces derniers. Le film d'Ariane est l'illustration même de la présence que la société exerçait sur ces citoyens, de 1925 à 1980.
Les sources d'influences. L'Église était bien sûr une des sources d'influence les plus marquante de cette période. Elle s'étendait sur la majorité des champs, des secteurs publics, à l'instar de l'État. La première génération dont on dresse le portrait dans ce film, ainsi que la deuxième mais de façon décroissante, était tout bonnement élevé selon des valeurs religieuses, par les parents mais tout d'abord par l'Église. L'éducation étant aux mains de cette institution, chacun de ces enfants était conditionnée à agir selon ses devoirs bibliques, selon le portrait de la femme qui leur semblait juste. Cette description est juste pour les deux premières périodes, donc de 1920 à 1945 et de 1945 jusqu'en 1965. Par contre, pour la troisième période de 1965 à 1980, donc essentiellement à partir de la révolution tranquille, l'Église perdant le contrôle de la santé mais surtout de l'éducation, perd aussi énormément d'influence. L'État est une autre de ces sources d'influences, prenant force à partir des années 60-70, suite à un changement des rôles avec l'Église. Ces deux institutions, sous le règne de Duplessis, s'appuyaient énormément l'un et l'autre, étaient jusqu'à un point indissociables. Par exemple, concernant les défilés syndicaux de 49, l'État ainsi que l'Église partageant la même hantise du communisme interdisaient la tenue d'un syndicat sans la présence d'aumônier.